Depuis le 18ème siècle, nos villages se sont considérablement densifiés. La construction de la Chaussée de Wavre ainsi que l’aménagement de la ligne de chemin de fer Louvain – Charleroi dans la seconde moitié du 19ème siècle a encouragé leur extension. La mobilité a donc évolué.

Mais comment faire oublier la politique du « tout à la voiture » ?

Notre commune compte plus de 13.000 habitants et pas loin de 235 rues.

Autrefois, la commune était exclusivement vouée à l’agriculture et à ses dérivés. Il y avait uniquement des routes secondaires reliant les villages aux villes voisines de Jodoigne, Wavre et Leuven, – où les productions locales étaient écoulées. Le grès extrait à Grez avait notamment été utilisé prioritairement pour le pavage des voiries.

Aujourd’hui, il ne reste que quelques grandes exploitations agricoles concentrées autour de Bossut, Gottechain et Nethen. Après la fin de l’industrialisation, les habitants ont changés et sont devenus le plus souvent des navetteurs pour rejoindre Bruxelles, Wavre ou encore Louvain-La-Neuve. L’accès à ces villes a été facilité par la construction de la N25 en 1977 et sa prolongation en 2007.

Notre commune est à présent toujours coupée en trois par deux voiries principales, à savoir la prolongation de la N25 vers Hamme-Mille et la N240 vers Jodoigne.

Il est absolument nécessaire de réaménager intelligemment ces routes de manière à :

  • favoriser le maintien d’une convivialité / ruralité au sein de la commune ;
  • favoriser des aménagements pour les modes doux et pour une accessibilité des transports en commun ;
  • rendre plus accessible les zones commerciales et les zones résidentielles ;
  • éviter les encombrements perpétuels aux heures de pointes  et les comportements dangereux ;
  • éviter les dégradations des voiries et de les rendre plus durable sur le long terme ;

 

En conclusion, il est plus que temps d’avancer vers une solution durable et utile pour une meilleure mobilité en tenant compte de la sécurité et du bien vivre des citoyens.

Marie Smets, article du 4 novembre 2017

Sources informations :

Patrimoine architectural et territoires de Wallonie – Chaumont-Gistoux, Grez-Doiceau et Wavre – Publication Ministère de la Région wallonne – © 2007 édition MARDAGA