Parlons de la dénommée N268, la chaussée de Wavre. Doit-elle encore être considérée comme une route nationale et gérée par la Région Wallonne ?

Est-elle vraiment devenue trop dangereuse ?

Chaussée de Wavre, de Gastuche à Archennes, Marie Smets, le 26 mars 2018

Notre réponse est absolument oui. Elle est dangereuse et dans un état plus que lamentable.

La prolongation de la N25 entre Bossut et la Chaussée de la Libération (2 km de voirie) avait été budgétée à 4,2 millions d’euros. L’objectif du prolongement était d’amener les automobilistes à contourner les agglomérations situées le long de la chaussée de Wavre et de reporter le trafic venant de Louvain sur la N25. Le service régional à la manœuvre espérait que la circulation de transit à Gastuche, à Archennes ou encore à Basse-Wavre diminue. L’ingénieur responsable des travaux du service régional expliquait en 2007 qu’il ne resterait pratiquement plus que le trafic local sur la « nouvelle » chaussée de Wavre.

Après la création de ce prolongement, toujours entre les mains régionales, l’état de la chaussée s’est dégradée, laissée à l’abandon par le service régional. Ce dernier donnant priorité aux réparations des grandes routes régionales ainsi qu’à leurs idées de création de nouvelles portions d’autoroutes ne faisant que reporter les problèmes de mobilité et créer des dégâts considérables à l’environnement en dépensant, – inutilement-, l’argent public.

Nous n’en pouvons plus d’attendre et d’espérer une réactualisation et rénovation en profondeur de la chaussée de Wavre entre Basse-Wavre et Hamme-Mille.

L’entièreté de la voirie et ses à-côtés doit être réaménagée en priorité.

Pour redonner à cette voirie une nouvelle vie, il est absolument nécessaire :

  • d’y revoir la vitesse maximale qui y est autorisée en tenant compte d’une zone mixte d’habitat et d’entreprises commerciales.
  • d’ajouter des passages pour piétons sécurisés et dûment éclairés supplémentaires pour sécuriser les traversées aux abords des arrêts de bus et des zones commerciales.
  • de recréer de larges trottoirs de chaque côté de la voirie accompagné de quelques zones de stationnement temporaire supplémentaires
  • de réaménager une double piste cyclable, confortable et sans coupure, tout le long de la voirie entre Hamme-Mille et Wavre.

 

Marie Smets, article du 4 novembre 2017

Sources informations :

TV-COM, “la N268 à Grez-Doiceau, une route trop dangereuse ?”, 6 septembre 2017, Caroline Leboutte

La libre, “Quatre kilomètres de plus pour la N25”, 22 mai 2007, Sophie Devillers